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ACTU VÉLO
Episode #5 : Navettes routières en réflexion sur le pont de Normandie
Le lundi 19 juin 2023, associations, élus et services techniques départementaux et représentants de la communauté de communes du Havre se sont rendus à l’invitation de la CCI Seine Estuaire concernant le Pont de Normandie. Le sujet de la réunion : réfléchir à la mise en place d’une solution alternative sur le pont de Normandie par navettes routières. Associations, élus et techniciens ont cependant réaffirmé que la solution par navette ne pouvait être que transitoire et temporaire, le temps de trouver une solution technique sur le pont.  En l’état actuel des échanges entre la CCI et l’état, les solutions proposées par la CCI ont été rejetées. Associations et élus proposent de reprendre les négociations pour étudier conjointement l’abaissement de la vitesse à 70 km/heure et la possibilité de jouer sur la largeur de l’espace piétons/cyclistes proposé dans l’étude du cabinet Inddigo, afin de sortir du statu quo.  Pour ce faire, le Calvados demande à la CCI la mise en place d’une convention tripartite en septembre avec les acteurs locaux présents. Cette demande d’études complémentaires avait déjà été effectuée en janvier 2023. Sans réponse de la CCI. La solution navette a ensuite été discutée. Le département du Calvados souhaiterait que l'expérimentation commence au printemps 2024. Les participants conviennent que le système de car régional entre Caen, Honfleur et Le Havre est inadapté aux cyclistes, tant dans leurs déplacements quotidiens que pour des déplacements de loisirs, la fréquence et la capacité d’emport ainsi que le système d’accroche ne répondant pas aux besoins. La CCI demande aux associations de rédiger un cahier des charges inventoriant les caractéristiques requises pour une navette spécifique qui circulerait uniquement sur le pont avec des arrêts à chaque extrémité de celui-ci. Les associations AF3V, Dérailleurs et La Roue Libre s’appuient sur l’exemple d’une navette utilisée actuellement sur la grande digue du Nord aux Pays-Bas pendant que des travaux sur cette digue empêchent les cyclistes de circuler sur l'aménagement cyclable. Ce cahier des charges est en cours de rédaction.  Aucune réponse de l’Etat à nos diverses sollicitations à l’heure actuelle, mais nous continuons nos investigations.  
Sophie POUILLY | le 17/07/2023
ACTU VÉLO
Les contrats de plan État-Région, comment ça marche ! 
Ces contrats reflètent la politique d’aménagement du territoire de l’État pour une durée de 5 à 7 ans. Ils portent sur l’ensemble des politiques publiques  :  La mobilité multimodale,   l'enseignement supérieur, recherche et innovation,   la transition écologique et énergétique,   le numérique,   l' innovation, filières d'avenir et usine du futur,   les territoires. S’ils sont centrés sur les Régions, notamment pour une meilleure coordination avec les apports européens (gérés par les Régions), ils associent également les autres collectivités territoriales : Départements et grosses communautés d’Agglomération.  Le contrat actuel porte sur la période 2021-2027. Les chapitres en dehors de la mobilité ont été signés et  produisent déjà des effets. En revanche, et c’est souvent le cas, la partie mobilité, de loin la plus gourmande en crédits, est encore en instruction.   S’agissant d’une politique contractuelle, elle est censée partir, depuis la dernière édition, des besoins des collectivités… S’agissant des infrastructures, l’État fixe les règles du jeu. Il établit des « mandats de négociation » qui sont transmis aux préfets.  Ces mandats, à la date de rédaction, viennent d’être envoyés aux préfets de Région. Leur contenu et notamment les conditions d’inscription et de financement des aménagements cyclables devraient alors être bientôt accessibles à tous.  Ces mandats fixent les objectifs généraux de l’État comme, aujourd’hui, la priorité à la relance du ferroviaire et quelques opérations phares qui en découlent (notamment celles mises en avant dans le rapport du comité d’orientation des infrastructures  (COI)). Il fixe aussi les clefs de répartition des financements dans les différents cas de figure : priorité État, priorité Région, maîtrise d’ouvrage, avancement et nature des projets...  Les partenaires locaux proposent leurs projets à moyen terme. Après négociation et signature du contrat, les études se poursuivent, ou les tranches d’opérations commencent en travaux. Chaque année du plan,  en fonction de l’avancement et des disponibilités financières de l’État, sa part sera versée aux Régions si elles sont maître d’ouvrage ou les parts des collectivités seront appelées par l’État lorsqu’il réalise lui même les travaux (opérations sur le réseau routier national par exemple). Dans le contrat 2023-2027 on sait qu’il y aura  –  enfin – une enveloppe pour développer les infrastructures cyclables dans chaque Région volontaire sur le sujet. L’avantage, c’est que les collectivités ont le temps de poursuivre leurs études techniques et environnementales (souvent longues et relativement onéreuses), en ayant la possibilité d’obtenir un cofinancement de l’opération une fois les études finalisées. C’est la principale différence avec les appels à projets ou à manifestation d’intérêt lancés jusqu’alors dans les « plans vélo » pour lesquels il faut avoir préfinancé les études pour avoir un projet éventuellement co-finançable.   Nouveau tronçon de la Via Fluvia - La Galoche - photo@jjpoupinel A noter que, en parallèle, le 4ème appel à projets « aménagements cyclables » vient d’être lancé par l’État. Il vise les collectivités des territoires peu denses munies d’un schéma cyclable approuvé.  Sa date limite de réponse est le 15 septembre 2023.  C’est donc le bon moment pour demander à nos collectivités locales de s’engager dans l’un ou l’autre des processus. Une fois les contrats signés, il restera juste à vérifier que l’argent promis a bien été dépensé 
Sophie POUILLY | le 17/07/2023
ACTU VÉLO
Fête des Voies Vertes - Sept. 2023
PARTICIPEZ À LA FÊTE DES VOIES VERTES 2023 ! Comme chaque année, au mois de septembre, l'AF3V fédère cet évènement national qui met à l'honneur les voies vertes et incite tous les acteurs publics, privés et associatifs à organiser une manifestation locale. Pour sa 19e édition, les Journées nationales des voies vertes changent de nom et deviennent La Fête des Voies Vertes Vous êtes une association, une mairie, un office de tourisme, un centre social, club sportif, une boutique vélo, une entreprise... Organisez un événement festif autour des voies vertes de votre territoire ! IMAGINEZ DÈS MAINTENANT VOTRE ÉVÉNEMENT ! Sortie pédagogique, randonnée militante, inauguration d’un itinéraire ou d’un tronçon, conférence, stand d'informations, et bien d'autres possibilités encore! L’essentiel est d’amener le public le plus large possible (familles, cyclistes confirmés ou débutants, personnes en fauteuil…) à profiter des voies vertes et découvrir des modes de déplacement et de loisirs respectueux de l’environnement. Imaginez dès maintenant les contours de votre événement et relayez-le sur le site dédié : fetedesvoiesvertes.org NOUVEAUTÉ L’AF3V publie une plateforme en ligne pour promouvoir vos événements accessible en juin : fetedesvoiesvertes.org Nous vous proposons une boîte à outils pour imaginer et organiser votre manifestation. Retrouvez dès aujourd’hui le guide de l’organisateur à télécharger avec de nombreux conseils, bonnes idées et infos pratiques. TOUS ENSEMBLE FAISONS DE LA FÊTE DES VOIES VERTES UN GRAND ÉVÉNEMENT POPULAIRE !
Sophie VERDELLET | le 06/07/2023
ACTU VÉLO
Voyager en train avec son vélo, demandez le guide de l'été 2023 !
Cette 11e mise à jour du guide pratique intègre les nouveautés apparues cette année. La plupart des régions ont accru le nombre de places vélos dans les TER mais, en contrepartie, elles ont institué la réservation obligatoire (gratuite ou payante). Chaque région a mis en place des règles propres, ce qui crée une grande confusion, notamment quand le train traverse deux régions. En plus, les réservations ne sont possibles que sur leurs sites TER (sauf pour la Normandie). Les TGV Paris-Marseille-Nice n’embarquent plus les vélos avant la fin de l’année. Heureusement, il y a le train de nuit Paris-Nice, mais ses places sont limitées. Le train de nuit Paris-Tarbes est prolongé cet été jusqu’à Hendaye avec des emplacements pour les vélos. Le voyage en train avec un vélo est parfois un peu compliqué et source de stress pour de nombreux cyclo-voyageurs. Pour profiter de son voyage, il est conseillé de rajouter quelques heures, voire une journée. Il faut se donner du temps entre deux correspondances, c’est de la marge en cas de retard du train précédent. En arrivant à temps, on peut regarder paisiblement horaires et placements dans le train, trouver sans s’énerver le bon quai, voir s’il y a un ascenseur, défaire les sacoches si l’escalier est trop rude ou demander de l’aide. Une correspondance n’est pas une perte de temps mais une occasion de prendre l’air entre deux trains, de faire un tour en ville, de boire un verre, voire se faire un petit restau. Sortons de l’excitation permanente de toujours vouloir aller vite, se presser à arriver y compris pour un voyage à vélo. Le voyage commence en sortant de chez soi. Avec ce guide, CycloTransEurope poursuit son action pour promouvoir et faciliter les voyages à vélos. Pour télécharger le guide Voyager en train avec son vélo
Sophie POUILLY | le 06/07/2023
ACTU VÉLO
Fnaut : Le vélo dans les mobilités
Dans son numéro 301 de Fnaut info (mai-juin 2023) la Fnaut (Fédération nationale des associations d’usagers des transports) présente un dossier intitulé Le vélo dans les mobilités sous la plume de Gilles Laurent. Voici quelques-unes des réflexions que l’on trouve dans ce dossier très intéressant et enrichi de nombreux liens vers des sites qui complètent l’information. La Fnaut précise d’emblée qu’elle envisage le vélo comme moyen de transport au quotidien à part entière. Il faudra apporter au vélo ce que la voiture a eu pour se développer : des infrastructures, une signalétique, des stationnements, des services (comme des vélo stations, des lieux de dépannages, etc.), cet ensemble étant qualifié de « système vélo » Dans le dossier on liste les multiples avantages du vélo, aussi bien en termes de consommation d'énergie que de pollution, nuisances sonores, accidentologie ou encombrement des rues. C’est l’occasion d’évoquer les petits trajets trop souvent réalisés en voiture. La majorité de ces trajets en voiture sont réalisables à vélo car ils ont moins de 5 km. Se passer de sa voiture sur des petits trajets profite au climat en limitant les émissions de GES et les autres formes de pollution. C’est aussi le moyen d’améliorer le trafic en décongestionnant les routes de nos villes. L'usage du vélo a aussi un effet positif sur la santé des habitants, en limitant le surpoids et les maladies cardiovasculaires par exemple. Le vélo permet des usages variés et en multimodalité. Actuellement l'usage du vélo augmente fortement pour des trajets réguliers, le terme «vélotaffeur» s'est imposé pour désigner les usagers du vélo pour le domicile-travail. La plupart des grandes villes développent désormais des pistes cyclables séparées du reste de la circulation, rendant possible ou plus facile le « vélotaf ». Après avoir analysé les nouveaux types de vélos (vélos-cargo) et les nouveaux usages du vélo, Gilles Laurent fait, à partir d’une étude allemande, une remarque fort intéressante concernant le report modal. Cette étude montre que le gain maximal ne s'obtient pas par un simple report des trajets courts de la voiture vers le vélo, mais par l'absence de possession d'une voiture, ce qui rend minimal son usage : elle est alors remplacée par de la location de voiture, mais surtout par un usage accru du transport public et du vélo conjointement. En ce cas, la complémentarité transport public + vélo permet une alternative possible à la voiture de bout en bout d’un parcours. Le dossier souligne qu’il n'est pas souhaitable que la création de nouvelles pistes cyclables se fasse au détriment du transport public, par exemple à la place d'un couloir bus. De toute évidence c'est d'abord la place de la voiture qui doit être réduite afin de permettre des voies sécurisées pour les transports publics, les piétons, et les cyclistes, plutôt que de partager un espace réduit entre ces trois derniers. Le train est le sujet de prédilection de la Fnaut qui considère que ce mode de transport combiné au vélo peut être une alternative crédible et bas carbone à la voiture. Afin de développer cette complémentarité, la FNAUT est partie prenante du Collectif « Mon Vélo Dans Le Train » avec une dizaine d'autres associations (dont l’AF3V), pour des contacts réguliers avec la SNCF qui donnent déjà des résultats. En conclusion la Fnaut réaffirme clairement son désir de diminuer l'usage de l'automobile et donne des directions pour y parvenir. Dans le « système vélo » préconisé, le vélo apparaît comme une « brique de base » fondamentale de l’écomobilité. Téléchargez le dossier complet : https://fnaut.fr/fnaut-infos-n301-le-velo-dans-les-mobilites
Sophie POUILLY | le 07/06/2023
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Saône-et-Loire : les projets du Département pour le tourisme à vélo
les 10 et 11 mai 2023, Le Département présentait son schéma de développement et de promotion du tourisme de la Saône-et-Loire 2023-2028. Quatre réunions qui ont permis d'échanger sur le projet de la CYCLO-ROUTE 71. Ce projet d'itinéraire, une boucle de 620 km, s'adresse particulièrement au cyclotourisme et sera mis en place jusqu'en 2024.  Le département souhaite ainsi étoffer et renouveler son offre à travers tout le territoire et ne plus se cantonner aux axes historiques (Chalon-Cluny-Mâcon) et principaux (EV6 et V50) qui parfois arrivent à saturation en termes d'hébergement. Cette densification d'itinéraires permettrait d'accroître les possibilités d'accueil et d'hébergement via la labellisation des "Accueil vélo". Des reconnaissances du terrain auront lieu prochainement sur certains secteurs pour affiner le parcours. La trace GPX et le carnet de route détaillé de l’itinéraire seront disponibles au début de l’été 2023. Dans un 1er temps, il peuvent être télécharger sur le site www.route71.fr et dans un 2nd temps sur la V2 de l’application Route71 à l’automne prochain. Par ailleurs, la notion de services a été évoquée lors de ces réunions, en particulier les points d’eau, les WC et les lieux de ravitaillement. Informations qui pourront être filtrées dans la V2 de l’application Route71 et dans le carnet de route de l’itinéraire (version 2024). La Saône-et-Loire est un département qui se découvre à vélo, à travers un maillage en constante progression et une amélioration qualitative des services. La Cyclo-Route71 est un grand tour de Saône-et-Loire à vélo, combinée avec le réseau cyclable des voies vertes et des véloroutes, elle permet d'adapter son parcours selon ses envies et de proposer dans le même temps des hébergements modulables.
Sophie POUILLY | le 06/06/2023
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