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COLLOQUE AF3V
Participez au colloque « Territoires ruraux : développons les mobilités actives ! »
Des infrastructures pour les mobilités actives en territoire rural déployées rapidement, à bas coût et en respectant le ZAN : mission impossible ? L’AF3V organise le mardi 16 septembre 2025 au Pavillon des Transitions à Rouen un colloque sur le développement des mobilités actives en territoire rural. S’appuyant sur des retours d’expériences de projets de requalification/réaffectation des voies peu circulées à destination des mobilités actives, la journée se propose d'explorer des pistes d'action concrètes pour engager des démarches similaires. S'inscrire Télécharger le programme (PDF) Le colloque est né d’un triple constat :   Stagnation, voire baisse, du report modal en ruralité. Alors que le report modal vers les mobilités actives augmente en zone urbaine, il stagne voire recule en zone rurale. Pourtant, la moitié des déplacements du quotidien font moins de 3km.  La France est un des pays qui compte le plus de kilométrage de voirie : 1 million de kilomètres de routes et autant de kilomètres de chemins. Une partie de cette voirie (plus de 700 000 km de voies communales) a été conçue pour de la desserte secondaire et est peu circulée.   On constate depuis quelques années l’émergence de nombreuses expérimentations de requalification de la voirie secondaire, y compris des chemins ruraux, voire d’exploitation, en voies « apaisées », privilégiant la circulation des modes actifs.    En s’appuyant sur de la voirie existante, il est possible de créer rapidement, à bas coût et en respectant le ZAN, des aménagements pleinement sécurisés dédiés aux modes actifs.  En repensant les usages de la voirie secondaire par la hiérarchisation des voies – les voies circulées restent dédiées aux véhicules motorisés, les voies peu circulées favorisent les modes actifs –, les collectivités peuvent espérer mailler leur territoire de manière cohérente pour les mobilités du quotidien.   Si ces expérimentations essaiment sur le territoire français et européen, nous voulons apporter aux élus, techniciens et toutes personnes intéressées la possibilité de s’en saisir.   Ce colloque se propose alors de :   Proposer des leviers d’action et des ressources concrètes pour aider à s’engager dans la démarche.  Créer du dialogue entre porteurs de projet autour de retours d’expérience et d’échanges de bonnes pratiques.   Favoriser une réflexion autour de la diversité des expérimentations et leur potentielle évolution vers un statut harmonisé, qui faciliterait la démarche pour les petites AMO. S'inscrire gratuitement
Louise HOLAIND | le 18/03/2025
RANDONNÉES
Voyage en famille autour de la Forêt-Noire
6 jours, 3 pays, 260 kilomètres. Partir à vélo en famille, cela demande un peu de préparation... Lorsque nous avons choisi de parcourir le Südschwarzwald-Radweg, un circuit idéal et varié, autour du parc naturel de la Forêt-Noire, en Allemagne et aux frontières de la Suisse et de l’Alsace, pour les cyclistes amateurs. Nous visions entre 30 et 50 km par jour. Au programme : des rencontres, des baignades, des crevaisons… et surtout une foule de souvenirs familiaux ! Étape 1 : Kembs – Sulzbachtal (36 km) Le départ se fait le long du Rhin, à travers de charmants villages fleuris et des champs de maïs. Nous découvrons les fameux stands de fruits et légumes en libre-service et, déjà, la tentation des aires de jeux d’enfants incroyablement aménagés en Allemagne ! Les enfants ne voudraient jamais en repartir… Mais nous devons rejoindre le Markgräflerland, la Toscane allemande, par les collines plantées de vignes. Nous posons nos tentes à Sulzbachtal, dans un camping 5 étoiles, avec bassin naturel. Première récompense bien méritée ! Étape 2 : Sulzbachtal – Kirchzarten (30 km) Cette étape nous conduit à travers vignes et villages jusqu’à Staufen im Breigsau, dominée par les ruines du château-fort des Staufen, puis à Freiburg, la capitale de la Forêt-Noire ! Ici, la ville respire le vélo : pistes continues, arceaux pleins, vélos cargos omniprésents. Nous avons préféré la fraicheur et les grands espaces de jeux du Seepark au panorama du Schlossbergturm (château du Schlossberg). Pour rejoindre notre camping à Kirchzarten, nous passons par les ruelles pittoresques aux belles façades colorées du quartier de Konviktstraße et les petits cours d’eau de Klein, les Bächle. La journée se termine à la piscine municipale, par des éclats de rire sur les toboggans ! Étape 3 : Kirchzarten – Lenzkirch (20 km + train) Nous savions qu’avec les enfants, le dénivelé serait difficile. Alors, direction le train ! Les 600 mètres de dénivelé positif entre Kirchzarten et Titisee sont facilement franchis par la Hölltentalbahn (Hölltentalbahn). Quelle facilité : wagons adaptés, billets passager+vélo à 5 €, accès direct à la plateforme depuis le quai. Après un passage express et venteux à Titisee, bondé comme un parc d’attractions, nous optons pour une expérience insolite : 4h de glissades dans le dôme de Badeparadies Schwarzwald, le coup de cœur des enfants ! La piste nous amène par des villages pittoresques aux maisons typiques de la Forêt Noire, sur une ancienne voie ferrée bordée de myrtilles et framboises sauvages. Le camping de Lenzkirch, au milieu des chevaux, nous offre calme et authenticité, avec piscine et plan d’eau ! Étape 4 : Lenzkirch – Waldshut Tiengen (60 km) Après une baignade matinale, nous enchaînons la plus longue étape par la forêt jusqu’à un élevage de biches aux portes de Bonndorf. L'itinéraire se poursuit à travers champs jusqu'à la vallée du Rhin, située 500 m plus bas ! Benoit a même pu faire une pointe de vitesse à 48km/h ! L’étape se termine le long du chemin de fer « Sauschwänzle » et de la Wutach, pour finir entre les maisons bourgeoises du centre-ville Waldshut-Tiengen. Un dernier détour de 6 km nous permet de prendre un camping avec baignade, malgré la fatigue, pour la plus grande joie des enfants ! Étape 5 : Waldshut Tiengen – Môlhin (46 km) Le Rhin devient notre compagnon de route. La mécanique nous joue des tours : chaîne cassée, pneus de Niels percés de punaises, l’endroit est « maudit » ! Après plusieurs heures de réparation, nous poursuivons le chemin, entre champs de fleurs en libre-service et petites villes comme Laufenburg, située à cheval entre les deux pays. A Bad Säckingen, une pause glace s’impose devant le plus long pont couvert en bois d'Europe ! Plus loin, après quelques hésitations, nous passons la passerelle pour dormir en Suisse et retrouvons une autre famille à vélo ! Le camping n’a pas la piscine promise (en plus)… mais des copains de jeu pour les enfants, et ça vaut tout l’or du monde. Étape 6 : Môlhin – Kembs (49 km) Dernière journée, le plaisir est intact. Après avoir passé la réserve naturelle à l’embouchure de la Wehra, cap sur Bâle, la 3e plus importante ville de Suisse ! C’est le coup de cœur : étonnés de voir les habitants se promener en maillot dans la ville, nous découvrons avec amusement leur dada, descendre le Rhin porté, avec leurs sacs étanches, à travers la ville ! Les terrasses animées et l’ambiance décontractée de l’été nous séduisent, il fait bon vivre ici. En chemin, nous tenions à nous arrêter au campus Vitra, en partie pour redécouvrir son immense toboggan et ses cabanes design : pari tenu ! Quelques passages de frontière plus tard, nous retrouvons la Petite Camargue alsacienne et la voiture. Fin du périple, avec déjà l’envie de repartir. Si vous hésitez encore à vous lancer, un conseil : commencez petit, adaptez vos étapes aux enfants et laissez-vous surprendre. La magie du voyage à vélo, c’est qu’il transforme chaque kilomètre en souvenir et soude la complicité fraternelle. Étape 2 : Sulzbachtal – Kirchzarten (30 km) Cette étape nous conduit à travers vignes et villages jusqu’à Staufen im Breigsau, dominée par les ruines du château-fort des Staufen, puis à Freiburg, la capitale de la Forêt-Noire ! Ici, la ville respire le vélo : pistes continues, arceaux pleins, vélos cargos omniprésents. Nous avons préféré la fraicheur et les grands espaces de jeux du Seepark au panorama du Schlossbergturm (château du Schlossberg). Pour rejoindre notre camping à Kirchzarten, nous passons par les ruelles pittoresques aux belles façades colorées du quartier de Konviktstraße et les petits cours d’eau de Klein, les Bächle. La journée se termine à la piscine municipale, par des éclats de rire sur les toboggans ! Étape 3 : Kirchzarten – Lenzkirch (20 km + train) Nous savions qu’avec les enfants, le dénivelé serait difficile. Alors, direction le train ! Les 600 mètres de dénivelé positif entre Kirchzarten et Titisee sont facilement franchis par la Hölltentalbahn (Hölltentalbahn). Quelle facilité : wagons adaptés, billets passager+vélo à 5 €, accès direct à la plateforme depuis le quai. Après un passage express et venteux à Titisee, bondé comme un parc d’attractions, nous optons pour une expérience insolite : 4h de glissades dans le dôme de Badeparadies Schwarzwald, le coup de cœur des enfants ! La piste nous amène par des villages pittoresques aux maisons typiques de la Forêt Noire, sur une ancienne voie ferrée bordée de myrtilles et framboises sauvages. Le camping de Lenzkirch, au milieu des chevaux, nous offre calme et authenticité, avec piscine et plan d’eau ! Étape 4 : Lenzkirch – Waldshut Tiengen (60 km) Après une baignade matinale, nous enchaînons la plus longue étape par la forêt jusqu’à un élevage de biches aux portes de Bonndorf. L'itinéraire se poursuit à travers champs jusqu'à la vallée du Rhin, située 500 m plus bas ! Benoit a même pu faire une pointe de vitesse à 48km/h ! L’étape se termine le long du chemin de fer « Sauschwänzle » et de la Wutach, pour finir entre les maisons bourgeoises du centre-ville Waldshut-Tiengen. Un dernier détour de 6 km nous permet de prendre un camping avec baignade, malgré la fatigue, pour la plus grande joie des enfants ! Étape 5 : Waldshut Tiengen – Môlhin (46 km) Le Rhin devient notre compagnon de route. La mécanique nous joue des tours : chaîne cassée, pneus de Niels percés de punaises, l’endroit est « maudit » ! Après plusieurs heures de réparation, nous poursuivons le chemin, entre champs de fleurs en libre-service et petites villes comme Laufenburg, située à cheval entre les deux pays. A Bad Säckingen, une pause glace s’impose devant le plus long pont couvert en bois d'Europe ! Plus loin, après quelques hésitations, nous passons la passerelle pour dormir en Suisse et retrouvons une autre famille à vélo ! Le camping n’a pas la piscine promise (en plus)… mais des copains de jeu pour les enfants, et ça vaut tout l’or du monde. Étape 6 : Môlhin – Kembs (49 km) Dernière journée, le plaisir est intact. Après avoir passé la réserve naturelle à l’embouchure de la Wehra, cap sur Bâle, la 3e plus importante ville de Suisse ! C’est le coup de cœur : étonnés de voir les habitants se promener en maillot dans la ville, nous découvrons avec amusement leur dada, descendre le Rhin porté, avec leurs sacs étanches, à travers la ville ! Les terrasses animées et l’ambiance décontractée de l’été nous séduisent, il fait bon vivre ici. En chemin, nous tenions à nous arrêter au campus Vitra, en partie pour redécouvrir son immense toboggan et ses cabanes design : pari tenu ! Quelques passages de frontière plus tard, nous retrouvons la Petite Camargue alsacienne et la voiture. Fin du périple, avec déjà l’envie de repartir. Si vous hésitez encore à vous lancer, un conseil : commencez petit, adaptez vos étapes aux enfants et laissez-vous surprendre. La magie du voyage à vélo, c’est qu’il transforme chaque kilomètre en souvenir et soude la complicité fraternelle. Récit de Vanessa Colombier, baroudeuse avertie.
Sophie POUILLY | le 04/09/2025
EN RÉGION
Drôme-Ardèche : Action militante pour la Via Galaure
En région AURA, notre délégué local pour les départements de la Drôme et d’Ardèche, Jean-Guy Gayet, également président de l’association Solidev26, agit vigoureusement pour que la vallée de la Galaure soit enfin intégrée au schéma cyclable mis en place par la Communauté de Communes Porte de DrômArdèche. Entre Saint-Vallier (dans la vallée du Rhône) et Roybon (en Ardèche) une voie verte apaisée d’une quarantaine de kilomètres, longeant la vallée de la Galaure donnerait toute satisfaction aux habitants des différents villages traversés, aux cyclistes, aux personnes à mobilité réduite (PMR). La Via Gataure, tel est son nom, sera une voie douce et sécurisée pour tous, permettant aussi bien le vélo du quotidien que le développement touristique décarboné. Pour mener à bien ce beau projet Jean-Guy Gayet ne ménage pas sa peine : l’an passé (en Mai 2024) une vélorution sur la Via Galaure, action dont nous avions déjà fait état - Lire l'article. Cette année ce sont 30 banderoles « Oui à la Via Galaure » qui sont disposées tout au long de l’itinéraire, entre Saint Vallier et Roybon. Elles seront là jusqu’aux prochaines élections municipales afin de rappeler à tous l’intérêt de cet itinéraire. Merci Jean-Guy pour ton engagement au service de ce projet au sein de l’AF3V. Lire les articles de presse parus à l'occasion : Le Dauphiné libéré du lundi 26 mai 2025 Le Peuple libéré du jeudi 3 juillet 2025 Le Dauphiné libéré du lundi 14 juillet 2025
Sophie POUILLY | le 04/09/2025
VIE DE L'ASSOCIATION
Hommages à Jean-Louis Mante, fervent défenseur des véloroutes et des voies vertes
Jean-Louis Mante, notre délégué départemental pour le Gard, nous a malheureusement quitté. Retrouvez ici plusieurs hommages que lui rendent ses partenaires et ses amis du réseau associatif. Hommage d'Agnès Sénicourt, déléguée locale AF3V pour le Pont du Gard et Terre d'Argence et son binôme pour le développement des itinéraires dans le Gard Pour Jean-Louis, mes souvenirs de 2011 à 2025. Jean-Louis Mante est décédé le 21 Août 2025. Mes derniers échanges avec lui étaient pour préparer la balade de la fête de la Via Domitia à Ambrussum le 4 octobre. Jean-Louis a été mon compagnon de route de 2011 à ce triste jour. En 2009, j’ai lancé l’association pour obtenir la Voie Verte du Pont du Gard. Grâce à Alain Michel délégué AF3V PACA et membre du bureau national AF3V qui m’a proposé son aide, j’ai appris. C’est ainsi que pour faire connaître les besoins cyclistes, j’ai organisé des balades militantes à vélo. C’est en 2011 lors de la balade pour la Via Rhôna entre Avignon et Fourques que j’ai fait la connaissance de Jean-Louis. Il était venu seul à vélo et personne ne le connaissait. Il a été le seul à rouler en haut de la digue qui est maintenant devenue la Via Rhôna EV17 :  il repérait déjà le terrain. Belle journée festive et militante où le dialogue avec Gilles Dumas Maire de Fourques avait été très positif. Jean-Louis avait été très attentif et alors qu’il allait filer seul sur son vélo, je l’ai rattrapé pour lui demander au moins ses coordonnées. C’est ainsi qu’il est venu à l’assemblée générale de la « Voie Verte » ; j’ai encore dû le rattraper pour qu’il reste boire un verre avec nous et le solliciter pour rentrer à notre conseil d'administration. Il s’est fait prier mais je sentais son véritable intérêt et sa valeur : j’ai bien fait ! Petit à petit il est venu vers l’AF3V et comme pour moi, Alain Michel, délégué AF3V PACA a été le lien. Jean-Louis devenu délégué gardois, a participé pour un mandat au bureau national, « fidèle compagnon de l'AF3V depuis de nombreuses années. Infatigable et méticuleux sillonneur et cartographe national, il laisse derrière lui de nombreuses traces de son travail. » Nous avons continué à pédaler ensemble pour le développement cyclable du département. Nous sommes allés régulièrement en duo à la rencontre des élus. Jean Denat est celui qui nous a reçus régulièrement et sérieusement, puis Olivier Gaillard. Au Pont du Gard, pour combattre le péage imposé aux promeneurs à pied ou à vélo, avec le collectif « Les Amis du Pont du Gard et de sa Voie Verte » il était là. Jean-Louis était le sérieux et la rigueur et je pense sincèrement que ses propositions de passage sur le site (nos propositions) ont toujours été honnêtes et constructives et restent valables. Il a ensuite tourné son militantisme vers Crocovélo et Nîmes Métropole. A chaque fois, Jean-Louis préparait des cartes, avait des arguments très précis, des questions très pointues. Nous faisions tandem et même si nos grandes différences de formation nous faisaient pédaler différemment, nous étions toujours d’accord sur le fond quand la forme pouvait diverger. Nous étions complémentaires, c’était la force de notre duo. Lui, l'homme à la rigueur de l'inspecteur du travail qu'il fut (puis à la tête de la DIRECCTE en Languedoc (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) et moi la prof EPS syndicaliste venant de ZEP et connaissant tous les élus locaux de l’époque. Je ne citerai pas tout ce que Jean-Louis a fait pour tenter de convaincre, même les maires plus obtus mais s’il y a une boucle qui pourrait porter son nom c’est bien celle des Chartreux entre Villeneuve et Roquemaure : il l’a conçue, revendiquée et payée de sa personne pour trouver le passage de Sauveterre. Jacques Demanse, maire de Sauveterre, bien à l’écoute, a permis cette réussite car avec la Viarhôna et ses passerelles, c’est une magnifique boucle de Villeneuve à Avignon par Roquemaure. Enfin, lorsque j’ai osé le solliciter pour la Via Domitia alors que sa santé le lâchait trop souvent, je n’espérais pas autant. Passionné, il s’est engagé à fond avec toutes ses compétences et ses capacités de travail. Il a fait un boulot de cartographie incroyable du Rhône aux Pyrénées pour redonner une vie contemporaine à la voie antique. Grâce à lui, ce projet de revalorisation de la Via Domitia par sa mise en tourisme doux va devenir réalité. Merci Jean-Louis pour tout ce travail et cette volonté à la fois écologiste et humaniste qui te guidait. Nous n’oublierons pas ce que nous te devons, nous ne t’oublierons pas. Hommage d'Alain Michel, délégué régional AF3V PACA "Cyclaimablement", c'est par cette formule que Jean-Louis terminait bon nombre de ses messages adressés aux différents partenaires bénévoles. Nous avions fait connaissance, il y a un plus de 10 ans et nos échanges sont toujours restés courtois comme il le souhaitait. Jean-Louis qui défendait alors une arrivée de la ViaRhôna au nord d'Avignon par la rive droite du Rhône dans son département du Gard a suivi l'évolution des travaux de la véloroute lorsque le tracé a été arrêté en rive gauche dans le Vaucluse. Pour moi son aide était précieuse car il lui suffisait de pédaler quelques km pour traverser le fleuve et changer de département et de région. Notre collaboration n'a cessé de se renforcer: reconnaissances à vélo, participations aux différents comités de la ViaRhôna, échanges de tracés et de photos. En 2017, nous étions tous deux administrateurs de l'AF3V et Jean-Louis est devenu ensuite modérateur actif de la carte AF3V. Il m'a accueilli chez lui pour une formation cartographie et depuis plusieurs années, j'ai réussi, grâce à son aide et ses conseils à contribuer au développement de la base de données des itinéraires de ma région SUD-Paca. La disparition de Jean-Louis est une grande perte pour l'AF3V. A titre personnel, je vais énormément le regretter. Récit de Stéphane Pavée, membre de l'association CROCO VELO, dont il faisait partie. Jean Louis a été actif pour améliorer les structures routières utilisées par les vélotouristes (voies vertes, train…). Notre association, Croco Vélo, défend les intérêts des cyclistes du quotidien mais nos deux actions se rejoignent car les usagers du vélo sont tous utilisateurs de voies vertes sur leur parcours et souhaitent pour certain être transportés par le train avec leur vélo pour se rendre à leur travail. Adhérent et administrateur de notre association, Jean-Louis nous a beaucoup aidé en nous transmettant sa connaissance de la cartographie, notamment en nous présentant ce qu’elle pouvait nous apporter dans nos actions. Son engagement et ses écrits envers les collectivités étaient bien représentatifs de son opiniâtreté et de l’énergie qu’il dépensait à demander que soient pris en compte les besoins des utilisateurs de vélo. Récit de Raphaël Trichard, coordinateur du comité d'itinéraire ViaRhôna. C’est avec une vive émotion et une profonde tristesse que nous avons appris le décès de Jean-Louis MANTE, dont l’engagement exemplaire et la rigueur ont marqué de manière significative le développement du projet ViaRhôna. Les acteurs de ViaRhôna tiennent à saluer la mémoire d’une personne dont l’investissement constant, la vision exigeante et la passion pour le territoire ont été des leviers essentiels à la progression de notre démarche collective. Son implication, toujours guidée par l’intérêt général, a contribué à faire de ViaRhôna un projet ambitieux et fédérateur. Nous présentons à sa famille et à ses proches nos plus sincères condoléances. Nous partageons leur peine et leur adressons notre soutien dans cette épreuve. Veuillez recevoir l’expression de notre respectueux hommage. Condoléances de Jean-Claude Martinez, Président de l'association Via Domitia collectif Occitanie. Au nom de l’ensemble des adhérents de l’association Via Domitia Collectif Occitanie je vous adresse nos plus sincères condoléances à vous, vos enfants et vos proches. Tous ceux qui ont eu le privilège de travailler avec lui ont apprécié ses qualités humaines et ses valeurs, il était très respectueux de l’avis des autres et avait de nombreuses qualités : disponible, réactif, travailleur, efficace et rigoureux sur les propositions à faire dans l’intérêt des futurs utilisateurs de la Via Domitia. Vous avez été le principal témoin de son travail acharné pour intégrer quotidiennement les données collectées sur le terrain afin de finaliser une proposition de tracé. Cet outil est essentiel dans notre démarche, car dans les échanges entre nous et avec nos partenaires, il nous permet de partager les données et d’avoir un support de travail pertinent nous permettant d’échanger à distance. La cartographie a permis à notre association d’être une force de proposition et de nous donner une grande crédibilité vis-à-vis de nos partenaires. Jean-Louis était sur le point de finaliser le tracé, il nous aura quitté juste avant l’aboutissement de son travail, mais la trace cartographique qu’il nous laisse restera indissociable du travail accompli et restera gravée dans le projet d’itinéraire le long de la Via Domitia. Avec la disparition de Jean-Louis, membre de notre Conseil d’Administration, notre association perd un maillon essentiel et une des personne les plus active pour la conduite de notre projet. Récemment, il me disait qu’il n’avait pas assez de ses journées pour intégrer les données, Jean-Louis est resté face à son écran jusqu’au dernier moment et nous permet aujourd’hui de disposer de ce bel outil et de ce fil qui offrira la possibilité de découvrir autrement le littoral de l’Occitanie. Au moment de lui dire adieu, je souhaite lui adresser un très grand merci et lui exprimer la profonde reconnaissance de notre association.
Sophie POUILLY | le 25/08/2025
EN RÉGION
La Région Occitanie innove dans l'intermodalité train et car +vélo
Suite à des « groupes de travail » avec les usagers, dont l’AF3V et le Collectif Vélo Occitanie, la Région Occitanie améliore en 2025 l’intermodalité. Parmi la dizaine d’innovations voici les principales.D’abord une meilleure information des services offerts sur le site LIO Occitanie et sur les applications pour mobiles. Innovation majeure, la Région officialise une politique d’emport des vélos dans les cars, centrée en 2025 sur le vélo touristique et des offres valables uniquement en Juillet-Août. Les navettes d’été en Lozère sont renforcées et essaiment en vallée de la Dordogne et dans les Hautes-Pyrénées. Deux autres lignes sont ajoutées.  Total 29 lignes équipées. Exemples : vous pouvez aller ou revenir en car avec le vélo de Mende jusqu’aux sources du Lot, de Souillac à Rocamadour, de Tarbes à Bagnères… Autre expérimentation majeure, la Région lance en Juillet-Août un train TER avec capacité d’emport des vélos augmentée (passage de 2, 4 ou 6 places à 13 places par suppression de sièges) sur la ligne touristique Toulouse-Figeac qui dessert des bastides, la Voie de Conques (variante de la V86), la Véloroute Vallée et Gorges de l’Aveyron, et la Vallée du Lot à vélo (V86). Venez tester le « train des bastides » Toulouse Figeac, et les nouvelles lignes de cars transportant les vélos, et envoyez un avis à l’AF3V à occitanie@af3v.org Voir :  LIO-Occitanie: https://www.lio-occitanie.fr/comment-voyager-en-velo-sur-le-reseau-lio/ Voir AF3V-sud les 9 innovations : https://2p2r.org/dossiers/services-velo/velo-transports-en-commun/article/occitanie-les-innovations-2025-dans-l-intermodalite-train-et-car-lio-velo Voir Demandes AF3V emport des vélos dans les cars : https://2p2r.org/dossiers/services-velo/velo-transports-en-commun/article/occitanie-demandes-af3v-pour-l-emport-des-velos-dans-les-cars-lio
Sophie POUILLY | le 14/07/2025
ACTU VÉLO
Lot : La Voie Verte Cahors-Arcambal 8,3km (V86/V87) inaugurée le 14 juin 2025
Le Département du Lot a décidé la réalisation d’une Voie Verte sur l’emprise de l’ancienne voie ferrée entre Cahors et Capdenac-gare, et la Véloroute de la vallée du Lot (V86), qui passe aujourd’hui sur un itinéraire provisoire sur routes, sera transférée à terme sur la future voie verte. Les travaux pour la future Voie Verte, réalisés par le Syndicat Mixte des Voies Vertes du Lot, ont été lancés aux deux extrémités en 2024. A l’Est sur un tronçon entre Cajarc et Larroque-Toirac (9km) les travaux de débroussaillement et déferrage ont commencés. A l’Ouest les travaux sur un tronçon de 9,5km entre Cahors et Arcambal sont achevés, et l’inauguration a eu lieu le 14 Juin avec une fête. La Voie Verte commence 800m avant l’ancienne gare de Cabessut, près du centre-ville, et se termine à Arcambal (école primaire). Longueur 8,3km. Cette voie verte va se substituer à l’itinéraire provisoire qui empruntait la RD911 dangereuse sur 1,7km. L’investissement total s’élève à 1 million d'€, financé à 50% par l’État dans le cadre d’un appel à projet.  D’excellente qualité, avec un revêtement en enrobé de largeur 3 mètres, des bas-côtés de 1m, des demi-barrières aux entrées faciles à franchir, et une continuité parfaite puisque qu’elle ne croise que deux chemins ruraux, cette Voie Verte sera utile pour les cyclotouristes randonnant sur la Véloroute de la vallée du Lot (V86) et sur la Véloroute La Vagabonde (V87) dont le parcours est commun avec la V80 entre Cahors et Vers. Elle sera aussi utile pour les déplacements quotidiens et de loisir des habitants. Elle sera prolongée sur 7 km jusqu’à Vers, avec franchissement du Lot sur un pont métallique dont la rénovation sera coûteuse (1,3 millions d'€). Ce futur tronçon de 7 km est très attendu car il évitera les fortes pentes de l’itinéraire provisoire actuel de la V86 et de la V87 (par Béars et la montée de Mondiès). Voir fiche du site AF3V : https://www.af3v.org/les-voies-vertes/voies/1282-voie-verte-cahors-arcambal-v86-v87/ Voir article du 05-05-2025 (inauguration) : https://www.lot.fr/actualites/voie-verte-en-fete
Sophie POUILLY | le 07/07/2025
AMÉNAGEMENT
Loir-et-cher : Inauguration d'une section majeure de la véloroute Cœur de France
Un tronçon de 76 km de la véloroute Cœur de France à Vélo a été inauguré entre Châtres-sur-Cher et Chissay-en-Touraine, dans le département du Loir-et-Cher. Ce nouveau parcours suit, d’est en ouest, le canal de Berry puis la vallée du Cher. L’itinéraire alterne entre voies vertes aménagées (51 km) le long du canal de Berry et le Cher et sections en voie partagée (25 km). Il s’intègre dans un projet d’envergure traversant quatre départements : Allier, Cher, Loir-et-Cher et Indre-et-Loire. Le financement, d’un montant de 19,1 millions d’euros, a été assuré par l’Union européenne (FEADER et FEDER), l’État (via le CPER), la Région, le Département ainsi que les communautés de communes du Romorantinais et du Monestois et celle du Val de Cher Controis, maîtres d’ouvrage du projet. Quinze aires de repos ont été installées le long de l’itinéraire, qui est facilement accessible grâce à de nombreuses gares SNCF situées entre Vierzon et Tours : Menetou-sur-Cher, Villefranche-sur-Cher, Gièvres, La Selle-sur-Cher, Saint-Aignan-Noyers, Thésée, Montrichard et Chissay-en-Touraine. La véloroute offre également un riche patrimoine à découvrir : la cité médiévale de Mennetou-sur-Cher, le château de Selles-sur-Cher, le site gallo-romain de Thésée, le donjon de Montrichard, sans oublier le célèbre ZooParc de Beauval. À terme, la véloroute Cœur de France reliera Montluçon (Allier) au sud, Marseilles-lès-Aubigny (Cher) à l’est, et Tours (Indre-et-Loire) à l’ouest, où elle rejoindra l’itinéraire de la Loire à Vélo. Prochainement, des boucles cyclables seront créées pour connecter la véloroute à La Loire à Vélo via Chaumont-sur-Loire et Chenonceau mais aussi aux réseaux contigus Châteaux à Vélo, Sologne à Vélo et Indre à Vélo, pour offrir à terme la possibilité de séjours en itinérance entre Val de Loire, Sologne et Berry. En savoir plus : https://www.val2c.fr/la-veloroute-coeur-de-france-a-velo-a-ete-inauguree
Sophie POUILLY | le 07/07/2025
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AF3V

L'association française pour le développement des véloroutes et des voies vertes est une association d'usagers qui œuvre à la création d'un réseau ambitieux et cohérent d'aménagements sécurisés, accessibles et de qualité pour les déplacements en modes actifs sur l'ensemble du territoire français.

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