l’AF3V rejoint la fédération européenne du cyclisme pour avantager le vélo dans la lutte pur le climat.
Les dirigeants gouvernementaux doivent s’engager à augmenter les niveaux de cyclisme pour réduire les émissions de carbone et atteindre les objectifs climatiques mondiaux rapidement et efficacement
A l’occasion de la COP 26 qui se tient à Glasgow, la Fédération européenne des cyclistes – ECF – a pris l’initiative d’une lettre ouverte de la communauté mondiale vélo destinées aux gouvernements de la COP26 pour qu’ils augmentent le nombre de cyclistes et ainsi réduire les émissions de gaz à effet de serre et atteindre les objectifs mondiaux contre le réchauffement climatique.
L’AF3V a signé ! et rejoint les plus de 301 associations qui soutiennent la démarche.
« Le monde a besoin de beaucoup plus de vélos si nous voulons lutter contre le changement climatique. Sans une action plus rapide et plus déterminée des gouvernements du monde entier pour réduire les émissions de carbone des transports, nous condamnerons les générations présentes et futures à un monde plus hostile et beaucoup moins habitable ».
Les transports représentent 24% des émissions des gaz à effet de serre, ce sont les transports routiers qui en sont majoritairement responsables. La croissance du transport aérien s’ajoute de plus en plus à ces menaces pour le climat.
Comme le reconnaît le GIEC – Groupe d’experts intergouvernemental sur le climat – « Le vélo ne produit aucune émission et le cyclisme a des impacts socio-économiques positifs de grande envergure en plus d’une réduction de la pollution ». En synergie avec la marche et les transports publics, ces différents modes peuvent faire système et entraîner une réduction de l’usage des transports polluants.
Les gouvernements doivent s’engager à augmenter la pratique du vélo sous toutes ses formes (quotidien, touristique, sportif) en reconnaissant le vélo comme une solution climatique, financer des stratégies nationales en concentrant les investissements dans des infrastructures sûres et de qualité.
« Il n’y a aucun moyen concevable pour les gouvernements de réduire les émissions de CO₂ assez rapidement pour éviter le pire de la crise climatique sans augmenter la part du vélo. Il est l’une des meilleures solutions dont nous disposons déjà pour garantir que notre planète soit habitable pour toutes les générations à venir. »