Puy-de-Dôme : Voie verte des Combrailles

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Sophie POUILLY 15/01/2025 ACTU VÉLO

Projet de voie verte des Combrailles dans le département du Puy-de-Dôme, sous maîtrise d’ouvrage de la Région Auvergne-Rhône-Alpes En collaboration avec les collectivités locales, la Région Auvergne-Rhône-Alpes porte un projet de voie verte d’une quarantaine de kilomètres, dans le département du Puy-de-Dôme sur le territoire des Combrailles, qui s’étend entre Sauret-Besserve au sud et Lapeyrouse…

Projet de voie verte des Combrailles dans le département du Puy-de-Dôme, sous maîtrise d’ouvrage de la Région Auvergne-Rhône-Alpes

En collaboration avec les collectivités locales, la Région Auvergne-Rhône-Alpes porte un projet de voie verte d’une quarantaine de kilomètres, dans le département du Puy-de-Dôme sur le territoire des Combrailles, qui s’étend entre Sauret-Besserve au sud et Lapeyrouse au nord (réutilisation de l’ancienne ligne ferroviaire), ainsi que sur une section ouest entre Gouttières et Pionsat.

Le fondement du projet est de requalifier une infrastructure ferroviaire aujourd’hui inutilisée et d’en faire une «colonne vertébrale» pour le développement touristique local.

Des études de faisabilité ont démarré au printemps, menées par le bureau d’études SETEC Als. La Région a organisé une rencontre le 28 novembre 2024 avec les associations locales afin d’échanger sur le projet, son tracé, les usages actuels et futurs.

La continuité de la voie verte jusqu’à Lapeyrouse permet d’offrir un report modal cycles/ferroviaire à la gare SNCF de Lapeyrouse : ligne Montluçon – Clermont-Ferrand.

Les délégués départementaux de l’Allier et du Puy-de-Dôme de l’ AF3V présents ont relevé que le linéaire de cette future voie verte reste isolé par rapport à d’autres itinéraires longue distance ou connectés au maillage national ; le public en sera nécessairement plus familial et local. Concernant le revêtement, nous avons défendu les avantages d’un revêtement «lisse» type enrobé plutôt que stabilisé car il est plus inclusif, favorise une plus grande fréquentation («5 à 6 fois plus»), présente une meilleure longévité (15 à 20 ans) et un bilan environnemental comparable à d’autres revêtements sur sa durée de vie : le coût à supporter pour le gestionnaire est ainsi moins élevé (gestion, entretien, maintenance). Nous avons aussi demandé d’indiquer les distances sur les panneaux.

Calendrier :

  • 2025 : fin de l’étude de faisabilité ; 2026-2027 : études techniques et la SNCF doit transférer la gestion de l’infrastructure et enlever les rails, ce qui de facto ne laisse aucune possibilité de réutilisation en voie ferrée future
  • 2028 : réalisation des travaux.

Le coût est estimé entre 10 et 20 millions d’euros à la charge de la Région. L’entretien serait à la charge de de la Communauté de communes du Pays de Saint-Éloy

Informations également sur : laregionvoustransporte.fr

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