Petition du Collectif Vallée Partagée
Le collectif Vallée Partagée en Vallé d’Ossau, Pyrénées-Atlantiques, milite pour une voie verte en continu de Buzy à Laruns et fait appel à signer leur pétition.
Des voies vertes s’ouvrent partout, en France et dans le monde entier. Elles connaissent un succès considérable. Elles sont source de bonheur pour les promeneurs amoureux de la nature, les familles, les sportifs, mais aussi les personnes à mobilité réduite. Cette forme de tourisme doux non polluant suscite de précieux échanges entre gens du pays et visiteurs et génère des devises appréciables pour l’économie locale.
En Vallée d’Ossau, la Communauté de Communes a lancé une belle initiative : la transformation de l’ancienne voie ferrée de Buzy à Laruns en voie verte (première phase d’un projet plus vaste Pau-Eaux-Bonnes en liaison avec la V81 de l’Atlantique à la Méditerranée). Hélas, cette superbe réalisation est arrêtée à mi chemin à Bielle et ne reprend, avec diverses ruptures, qu’après Gère-Belesten, ce qui enlève beaucoup de son intérêt.
Pourtant le tracé existe. Le financement aussi. Le coût des travaux est pris en charge par l’Europe, la Région, le Département à hauteur de 80 %, seuls les 20 % restants sont à la charge de la CCVO et pas un sou à la charge des communes elles-mêmes.
Les municipalités traversées avaient toutes donné leur accord. Hélas, après les dernières municipales, refus des nouveaux élus de Bielle et Gère-Bélesten. Le Tribunal Administratif de Pau a débouté la commune de Bielle de sa requête en annulation du vote favorable du Conseil Municipal précédent, ce qui devrait ouvrir la voie, mais rien ne bouge. Si rien n’est fait rapidement, les aides de 80 % seront perdues pour les tronçons non réalisés.
Certains objectent que vélo et activités agricoles sont incompatibles sur cette voie. Pourtant toutes les bêtes sont aux estives pendant la belle saison et les tracteurs ne font que quelques passages. La voie verte doit être un espace partagé par tous et pour tous. Les piétons, les cyclistes, les rollers, les coureurs, les personnes en fauteuil roulant, les animaux non dangereux et les engins agricoles devraient y trouver leur place, avec si besoin des modalités et une réglementation dans le temps et dans l’espace pour assurer la cohabitation. Et chacun doit pouvoir y respecter l’autre.
Ecoutez une première mention de cette pétition dans Radio Pais ce matin.