Code de conduite à l’usage des voies vertes
Piétons, cyclistes, rollers, personnes à mobilité réduite, cavaliers, respectons nous mutuellement et sachons partager en bonne intelligence un espace ouvert à tous.
Pour éviter les conflits entre utilisateurs n’ayant pas toujours les mêmes besoins, les mêmes attentes, ni les mêmes vitesses de déplacement, gardez à l’esprit que cet espace est ouvert à tous les usagers non motorisés.
En donnant la priorité aux plus lents, voici 10 règles pour favoriser le respect mutuel et garantir la convivialité des voies vertes.
- En vous déplaçant, tenez-vous le plus sur la droite de la voie pour laisser suffisamment de place pour vous doubler ou vous croiser.
- Avertissez de votre venue (sonnette obligatoire sur les vélos), ralentissez et gardez une distance de sécurité lorsque vous doublez ou croisez d’autres usagers. Tenez compte des enfants, ou des animaux, qui peuvent avoir des mouvements inattendus.
- Si vous êtes en groupe, sachez ne pas prendre toute la largeur de la piste et mettez vous en file pour laisser les autres usagers vous croiser ou vous doubler.
- Ne stationnez pas au milieu de la voie. Choisissez un espace dégagé pour vous arrêter. Utilisez les bas-côtés ou les espaces de repos lorsqu’ils existent.
- Restez dans l’emprise de la voie et de ses abords aménagés. Respectez les plantations, le mobilier et les aménagements mis à la disposition de tous (tables, bancs, panneaux d’informations,…). Utilisez les toilettes et les poubelles lorsqu’elles existent. A défaut, emportez vos détritus avec vous.
- Respectez les propriétés et la quiétude des riverains.
- Propriétaires de chiens, tenez votre animal en laisse. Evitez de barrer tout passage avec votre laisse.
- Cavaliers, circulez sur les zones autorisées, à l’allure imposée.
- Lorsqu’un itinéraire est autorisé à certains véhicules motorisés (véhicules de service, de secours, d’entretien, riverains, engins agricoles), laissez leur la place pour passer.
- Au bord de l’eau, respectez la tranquillité des pêcheurs. A l’inverse, pêcheurs, veillez à ne pas encombrer le chemin avec vos cannes à pêche (qui risqueraient de plus d’être endommagées).
Enfin, un « bonjour » et un sourire ne représentent pas le plus grand des efforts à faire en parcourant une voie verte !
NB : Le code de la route considère le roller comme un piéton et le cycliste comme un véhicule !
×On parcourt ici les plages du Débarquement de Juno Beach (secteur canadien) et de Sword (secteur britannique). Avec une altitude ne dépassant pas les 10 mètres, cette section de la Vélomaritime® entre Courseulles-sur-Mer et Bénouville s’adresse à tout le monde, d’autant plus que 70 % du parcours se fait à l’écart de la circulation motorisée, le reste empruntant de petites rues tranquilles. L’itinéraire, qui reste toujours à proximité de la mer, est une succession de stations balnéaires dont certaines ont malheureusement interdit le vélo sur leurs promenades au plus près du littoral, contraignant les cyclistes à passer en arrière par des voies compliquées et sans intérêt. Inutile de préciser que dans ces mêmes stations, l’automobiliste est le bienvenu.
< Étape précédente : Port-en-Bessin => Courseulles-sur-Mer Bénouville => Cabourg : Étape suivante >
Situation
Cette section fait partie de l’EuroVelo 4, Véloroute de l'Europe Centrale, qui relie Roscoff (dans le Finistère) à Kiev (en Ukraine) en passant successivement par sept pays. En France, l'EV4 a été baptisée « La Vélomaritime ». Elle longe la côte de la Manche puis de la mer du Nord, de Roscoff à Bray-Dunes en parcourant 1.470 kilomètres. De Bénouville à Honfleur, l'itinéraire est quelquefois mentionné comme « Véloroute Littorale ».
Caractéristiques techniques.
Cette section est plate et entièrement jalonnée. Elle s'adresse donc à tous les publics. De Luc-sur-Mer à Bénouville, on circule exclusivement en site propre.
Type de voie et sécurité. Il s'agit à 70% d'aménagements sécurisés sans voitures, avec un revêtement variable selon les portions : stabilisé peu roulant, sable compacté roulant ou encore bitume. Pour le reste, il s'agit de rues à faible trafic.
Jalonnement. L’itinéraire bénéficie d’un bon jalonnement directionnel avec des indications de distance.
Altimétrie. L'itinéraire reste au niveau de la mer.
- distance : 24.9 km
- altitude minimum : 1 m
- altitude maximum : 11 m
- dénivelé positif : 82 m
- dénivelé négatif : 80 m
Coordonnées géographiques.
Départ de Courseulles-sur-Mer : 49.3357, 0.457754
Départ de Bénouville : 49.2425, 0.2748
Parcours (sens Courseulles-sur-Mer - Bénouville)
De Courseulles-sur-Mer à Luc-sur-Mer. Le point de départ se trouve près de la plage, à l’angle de la place du Six Juin et de l’Avenue de la Combattante, près du char Sherman, lequel fut coulé le 6 juin 1944 devant Courseulles et renfloué en 1970. La digue-promenade étant interdite aux vélos, suivre cette avenue de la Combattante sur une piste cyclable trop étroite. Au bout de cette avenue, tourner à gauche pour rejoindre en zig-zag une piste cyclable qui longe la plage sur 200m, traverse le parc de l’Edit et rejoint la D514 (attention à la traversée). Cette route est longée jusqu’à Bernières par une voie improprement baptisée « voie verte », au revêtement correct mais bien trop étroite. A Bernières-sur-Mer, la « voie verte » oblique à droite sur une rue perpendiculaire et s’interrompt de manière abrupte en venant buter sur des places de stationnement. Attention ! Il faut bientôt tourner à gauche par le chemin du Château, derrière le camping. La signalisation est insuffisante et plus d’un cycliste va continuer tout droit. Ce passage est bien vu, mais mal revêtu. On continue dans Bernières, jusqu’à rejoindre la piste cyclable existante le long de la D514, par de petites rues tranquilles dont certaines ont été aménagées en double-sens cyclable pour l’occasion. C’est agréable. Avant le supermarché, à l’extrémité de la piste cyclable, il faut traverser (voir à cet endroit une sculpture réalisée avec des vélos ayant participé au Débarquement). On rejoint la digue que l’on suit sur un peu plus d’1 km. A l’extrémité de la digue, un court tronçon de voie verte en stabilisé traverse un espace vert (tables de pique-nique) et permet de rejoindre la D514. Juste avant le panneau Saint-Aubin-sur-Mer, à hauteur d’un passage surélevé, il faut avoir l’œil pour repérer le panneau qui indique à droite la poursuite de l’itinéraire sur l’avenue de la Libération. On quitte le bord de mer – et c’est bien dommage – pour traverser Saint-Aubin par une succession de rues, de passages assez étroits et surtout sans intérêt. C’est une déception importante. Sauf à marcher à côté de son vélo sur la digue promenade, le cycliste ne verra rien de cette station et ira donc consommer ailleurs. A Langrune-sur-Mer, on finit par déboucher à nouveau sur la D514, que l’on traverse vers un parking et la mer. On suit la promenade Aristide Briand grâce à un double sens cyclable. Après l’école de voile, on traverse à nouveau la D514 pour rejoindre, à proximité d’un camping, une voie verte étroite, en stabilisé, fermée par des barrières très gênantes pour les remorques, tricycles et fauteuils. C’est le tracé de l’ancienne voie ferrée Caen-Courseulles. En-dehors de ce détail historique (on rappellera quand même qu’il existait avant guerre des trains directs Paris-Courseulles…), cette voie n’a pas d’intérêt, et elle éloigne les cyclistes d’un des plus beaux points de vue de la Côte de Nacre : la légère descente vers Luc et sa jetée, et, au loin, la côte Fleurie, l’estuaire de la Seine, les cheminées du Havre et les falaises de Seine Maritime …
De Luc-sur-Mer à Ouistreham. On entre dans Luc-sur-Mer sur un trottoir, ça commence mal. La mer est proche mais on s’en éloigne vers le sud, toujours en suivant le tracé de l’ancienne voie ferrée, au revêtement à peine meilleur qu’un ballast. Il faut redoubler d’attention pour suivre les panneaux, traverser des rues, des parkings, tourner, et, si l’on y parvient, on est récompensé par un petit passage au-dessus de la digue, mais toujours en compagnie des voitures qui tournent pour chercher un stationnement. Heureusement, grâce à des travaux en cours sur le front de mer, un itinéraire un peu plus qualitatif devrait permettre à court terme de traverser cette station. On sort de Luc sur des bandes/pistes cyclables mal conçues, aux intersections dangereuses ne respectant pas les règles de priorité édictées par le code de la route, avant de rejoindre une belle piste bidirectionnelle improprement baptisée « voie verte » qui nous mènera à Lion-sur-Mer. La piste/voie verte oblique à gauche vers la digue, que l’on emprunte avec quelques voitures de riverains. C’est correct, la vue est belle et nous n'allons plus quitter le bord de mer pendant 6 km. La digue devient une aire piétonne et les cyclistes sont priés de ralentir : c’est normal. Ensuite, piétons et cyclistes retrouvent des cheminements séparés. Côté piétons, le revêtement est lisse. Côté cyclistes, il est dégradé, mais surtout bien ensablé, ce qui peut le rendre dangereux … Ce sera la même chose à Hermanville-sur-Mer mais sur cette commune, le cycliste est tout juste toléré et on le lui fait savoir avec un scandaleux panneau « Fin de véloroute » et de multiples panneaux « Cyclistes tolérés au pas – 10 km/h » (!?) … Heureusement, le paysage vient nous consoler de cet accueil. A droite, la mer avec au loin la Côte Fleurie, Le Havre, le Cap de la Hève. A gauche, de magnifiques villas permettent de contempler 150 ans d'architecture balnéaire normande. Notre préférée, La Bluette, est un chef d'oeuvre de l'Art Nouveau. De retour en Europe, on arrive à Colleville-Montgomery. C’est en 1946 que Colleville-sur Orne est devenue Colleville-Montgomery en hommage aux libérateurs britanniques et à leur commandant en chef, le Maréchal Montgomery. Ici commence une belle piste cyclable en enrobé qui double la promenade piétonne, entre le boulevard maritime et la plage. Depuis cette piste cyclable, on peut apprécier toute l'étendue des activités de bord de mer, surtout en saison. Cette piste se poursuit jusqu'à Ouistreham Riva-Bella, sur l'esplanade Alexandre Lofi où se trouve l'Office de Tourisme.
De Ouistreham à Bénouville. On traverse l'esplanade. De l'autre côté se trouve la piscine et le point de départ de la Vélo Francette (la V43 Ouistreham-La Rochelle) dont on partagera l'itinéraire jusqu'à Bénouville. C'est à Ouistreham que débarquèrent le 6 juin 1944 les commandos Kieffer, seuls représentants de la France Libre à débarquer sur les plages le Jour J. Jusqu'au terminal de la Brittany Ferries, la piste est agréable. Au-delà, et jusqu’au quai Charcot où débute la voie verte vers Caen, c’est de plus en plus problématique : le partage avec les piétons est souvent délicat, le stationnement anarchique des véhicules près du marché aux poissons est récurrent, et il faudra être attentif pour suivre la piste cyclable au carrefour qui suit immédiatement l'Hôtel Restaurant Le Phare et attentif encore quand la piste cyclable s'interrompt momentanément à hauteur du chantier Nautiplaisance. Heureusement, à la fin du quai Charcot, on aborde le chemin de halage qui longe le canal de Caen à la mer, une belle voie verte très prisée des Caennais qui nous mène sans encombre après 3,5 km au pont de Bénouville, le célèbre « Pegasus Bridge », premier pont libéré de France dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.
Parcours (sens Bénouville - Courseulles-sur-Mer)
(à rédiger)
Les points d’intérêt.
L’AF3V n’est pas un Office de Tourisme. Le choix ci-dessous est purement subjectif et reflète la sensibilité des contributeurs.
Courseulles-sur-Mer. Son port de plaisance et son port de pêche. Premier port libéré, le port de Courseulles fut le siège d’une intense activité jusqu’à la mise en service de Port Winston à Arromanches. Le Centre Juno Beach rend hommage aux 45 000 Canadiens qui ont perdu la vie pendant la Seconde Guerre mondiale.
Luc-sur-Mer : le squelette d'une baleine échouée sur la plage est exposé dans le parc municipal.
Lion-sur-Mer et Hermanville-sur-Mer pour leurs villas de bord de mer.
Ouistreham Riva-Bella. La plage, le port, le phare. L'église Saint-Samson et la Grange aux Dîmes. Le musée du Grand Bunker.
Bénouville. Un des hauts lieux de l'histoire du Débarquement : le pont de Bénouville « Pegasus Bridge » est pris le 5 juin 1944 à 23h16 par un commando britannique débarqué de 3 planeurs. Le Café Gondrée, juste à côté du pont, est dit-on la 1ère maison libérée de France. Le pont historique n'est pas celui que vous traverserez mais celui qui est exposé au musée Mémorial de Ranville, à 200m de son emplacement initial.
Accès en transports en commun.
A Courseulles-sur-Mer :
Par le car : les bus-verts du Calvados assurent la desserte à partir de Caen. Vérifiez auparavant s'ils peuvent emporter vos vélos.
A Bénouville :
Par le train : Gare SNCF de Caen. Ligne Paris-Caen-Cherbourg puis 11 km à vélo le long du canal de Caen à Ouistreham.
Prolongements possibles.
A Courseulles-sur-Mer :
La Vélomaritime® se poursuit vers l’ouest en direction de Port-en-Bessin. Voir La Vélomaritime® de Port-en-Bessin à Courseulles-sur-Mer
A Bénouville :
La Vélomaritime® se poursuit vers l’est en direction de Cabourg. Voir La Vélomaritime® de Bénouville à Cabourg
La Vélo Francette® part de Ouistreham pour rejoindre La Rochelle et passe à Bénouville. Voir La Vélo Francette, de Ouistreham à Caen
Dernière mise à jour: 9 juin 2020
© AF3V - Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation
Site consacré à la Vélomaritime : https://www.lavelomaritime.fr/