Code de conduite à l’usage des voies vertes
Piétons, cyclistes, rollers, personnes à mobilité réduite, cavaliers, respectons nous mutuellement et sachons partager en bonne intelligence un espace ouvert à tous.
Pour éviter les conflits entre utilisateurs n’ayant pas toujours les mêmes besoins, les mêmes attentes, ni les mêmes vitesses de déplacement, gardez à l’esprit que cet espace est ouvert à tous les usagers non motorisés.
En donnant la priorité aux plus lents, voici 10 règles pour favoriser le respect mutuel et garantir la convivialité des voies vertes.
- En vous déplaçant, tenez-vous le plus sur la droite de la voie pour laisser suffisamment de place pour vous doubler ou vous croiser.
- Avertissez de votre venue (sonnette obligatoire sur les vélos), ralentissez et gardez une distance de sécurité lorsque vous doublez ou croisez d’autres usagers. Tenez compte des enfants, ou des animaux, qui peuvent avoir des mouvements inattendus.
- Si vous êtes en groupe, sachez ne pas prendre toute la largeur de la piste et mettez vous en file pour laisser les autres usagers vous croiser ou vous doubler.
- Ne stationnez pas au milieu de la voie. Choisissez un espace dégagé pour vous arrêter. Utilisez les bas-côtés ou les espaces de repos lorsqu’ils existent.
- Restez dans l’emprise de la voie et de ses abords aménagés. Respectez les plantations, le mobilier et les aménagements mis à la disposition de tous (tables, bancs, panneaux d’informations,…). Utilisez les toilettes et les poubelles lorsqu’elles existent. A défaut, emportez vos détritus avec vous.
- Respectez les propriétés et la quiétude des riverains.
- Propriétaires de chiens, tenez votre animal en laisse. Evitez de barrer tout passage avec votre laisse.
- Cavaliers, circulez sur les zones autorisées, à l’allure imposée.
- Lorsqu’un itinéraire est autorisé à certains véhicules motorisés (véhicules de service, de secours, d’entretien, riverains, engins agricoles), laissez leur la place pour passer.
- Au bord de l’eau, respectez la tranquillité des pêcheurs. A l’inverse, pêcheurs, veillez à ne pas encombrer le chemin avec vos cannes à pêche (qui risqueraient de plus d’être endommagées).
Enfin, un « bonjour » et un sourire ne représentent pas le plus grand des efforts à faire en parcourant une voie verte !
NB : Le code de la route considère le roller comme un piéton et le cycliste comme un véhicule !
×Cette section de 42 km, commune à la Scandibérique (EV3) et à la Seine à vélo (V33), traverse la banlieue dense au sud de Paris, en restant presque en permanence sur des voies vertes ou pistes cyclables le long de la Seine et offre de belles vues sur le fleuve.
Mais l’aménagement est de mauvaise qualité, avec des revêtements, des largeurs et des barrières souvent non conformes, et un tracé illisible entre Ablon-sur-Seine et Ris-Orangis. A ce niveau, le passage de vélos avec remorque ou de tricycles est quasi impossible.
Afin de contourner ces difficultés, nous indiquons un itinéraire alternatif (en gris plein), dans l'attente d'un aménagement conforme.
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Parcours et caractéristiques techniques
La première partie, dans Paris, sur la rive droite en partant face à Notre-Dame, est une magnifique voie verte confortable de 7 m de large (ancienne voie rapide Pompidou), bordée d’aires de jeux, de cafés et même d’un atelier de co-réparation de vélo. Cette voie verte est très fréquentée par les piétons à certaines heures : le soir, en été, les vélos ne peuvent s’y déplacer qu’à la vitesse du pas.
Elle se rétrécit brutalement en piste cyclable étroite (2 à 2.5 m de large) et peu agréable à partir du passage au-dessus du canal St-Martin et jusqu’à la sortie de Paris. Un passage délicat est à signaler au niveau du Ministère des finances qui barre le passage le long de la Seine et oblige à une traversée difficile au niveau du pont de Bercy.
Après le passage sous le périphérique, la voie se poursuit par une zone de rencontre qui ressemble plus à une voie verte confortable et roulante, car le trafic automobile, réservé aux véhicules de service, y est extrêmement faible.
En arrivant au confluent de la Seine et de la Marne, le tracé officiel emprunte la « passerelle Ivry-Charenton » pour passer sur la rive gauche. Les rampes d’accès à cette lourde passerelle en béton sont étroites et en lacets. Mais le passage au-dessus du fleuve offre une belle vue sur le confluent et sur un curieux bâtiment abritant un vaste restaurant chinois connu sous le nom de Chinagora.
Par la suite, jusqu’à Choisy-le-Roi, l’itinéraire suit une piste cyclable peu confortable sur trottoir le long d’une route passante. Elle redevient plus agréable en approchant du Pont de Choisy, avec un passage calme entre la Seine et la voie ferrée. On passe ensuite sur une route calme sur les quais, en passant devant un espace de repos avec table de pique-nique et point de réparation vélo.
Arrivé sous le pont ferroviaire de Choisy, on retrouve une voie verte dans un cadre calme et champêtre le long de la Seine. Malheureusement, cet aménagement récent cumule les critères de non-respect du cahier des charges : mauvais revêtement, chicanes difficiles à franchir, largeur indigne d’une voie verte d’intérêt national (1.5 à 2 m !)
Après un court passage sur route le long du parc départemental de Pierre-Frite, intéressant à visiter, on arrive enfin, pour un court moment sur une voie verte large et confortable sur le front de Seine dans la traversée de Villeneuve-le-Roi.
Après un passage sur une route un peu chargée sur les quais de Seine à Ablon, on arrive à la passerelle de l’écluse d’Ablon. Cette passerelle offre un vaste point de vue sur la vallée de la Seine au confluent avec l’Yerres. Elle est très difficile d’accès, avec des escaliers de part et d’autre, en attendant la construction de rampes d’accès promises depuis longtemps, et surtout de dispositifs anti-intrusion non réglementaires de chaque côté : le passage avec des sacoches est difficile et le passage avec une remorque ou un tricycle est impossible : pour ces vélos il n’y a pas d’autre solution que de continuer sur la rive gauche jusqu’à Juvisy sur la D29 à fort trafic.
Pour ceux qui ont pu franchir la passerelle, il y a ensuite une petite route calme et agréable jusqu’à la gare de Vigneux. La difficulté est ensuite de trouver l’accès au parc interdépartemental du Port aux cerises, complexe et non jalonné. Attention à bien repérer l’entrée le long d’une ancienne darse devenue port de plaisance !
Dans le parc du Port aux cerises, il n’est pas possible de suivre à vélo la berge de la Seine à cause de passerelles pourvues de marches : il faut passer par l’intérieur et longer l’étang des Mousseaux. Cela représente un petit crochet mais offre l’occasion de passer près de points animés, dans un cadre agréable, et d’accéder à des toilettes publiques.
A la sortie du parc du port aux cerises, les choses se compliquent : le tracé officiel – et jalonné de moult panneaux – suit un itinéraire complexe, sur des chaussées à fort trafic, et avec 2 points particulièrement dangereux : la traversée du pont Draveil-Juvisy et plus loin la traversée de l’échangeur N7-D310 à la sortie de Grigny. Le seul intérêt de ce passage est de longer les lacs de l’Essonne au niveau de Viry-Châtillon et Grigny, un écrin de nature plein d’oiseaux d’eau étonnant au milieu de cette banlieue dense. Malgré le jalonnement rapproché, il est presque impossible de ne pas se perdre plusieurs fois avant de retrouver les berges de Seine à Ris-Orangis. Pour toutes ces raisons, il est préférable d’éviter cette section et de rester sur la rive droite.
Cet itinéraire alternatif rive droite n’est pas jalonné mais facile à repérer : en sortant du parc du Port-aux-cerises, continuer tout droit sur l’avenue de Bellevue puis retrouver une voie verte le long de la Seine. Arrivé après la passerelle de la Fosse aux carpes, le chemin le long de la Seine devient trop mauvais : il faut faire un crochet par la ville en prenant la rue du Port aux dames, ce qui permet de passer devant des commerces alimentaires. Plus loin, on retrouve une voie verte agréable sur le chemin du bac de Ris, malheureusement entravée de deux barrières non réglementaires.
Arrivé au pont de Ris-Orangis, il y deux options intéressantes :
- soit rejoindre l’itinéraire officiel sur la rive gauche, sur les quais de Ris-Orangis : c’est la meilleure partie de cette section de Paris à Corbeil, avec une voie verte large (ancienne route) dans un cadre champêtre. Au tout début près du pont, à signaler : un restaurant associatif dans l’ancienne maison du passeur et juste derrière la voie ferrée, le nouvel éco-quartier construit dans les anciens docks des alcools d’Etat. Avec une halte utile pour les cyclistes : l’atelier vélo aménagé dans l’Idée Halle, un espace associatif animé par l’association locale L’Attribut.
- soit continuer tout droit sur la rive droite : on alterne alors de petites routes calmes et des voies vertes rustiques (et salissantes par temps de pluie) jusqu’à Soisy-sur-Seine. En passant au niveau du hameau de Champrosay, plusieurs points intéressants à signaler à moins de 200 m du chemin : le musée Daudet, en haut du hameau ; un peu plus loin dans le Bois Chardon, un superbe potager associatif près de la source du ru d’Or ; en en face, sur la berge de la Seine, une série de criques sableuses qui attirent de nombreux baigneurs en été.
Arrivé au niveau d’Evry, ceux qui sont passés sur la rive gauche doivent rejoindre la rive droite soit au niveau de la passerelle de l’écluse d’Evry (conseillé) soit au niveau du Pont Patton (jalonné). Un chantier VNF sans déviation indiquée empêche le passage sur le chemin de halage en aval de la passerelle / écluse d'Evry, pour tout l'hiver 2023-2024.
Pour les autres, il suffit de continuer sur le chemin de terre long de la Seine qui arrive directement dans le bel espace naturel des Coudrays. La traversée de cet Espace Naturel Sensible, au niveau du confluent du Ru des Hauldres, a été aménagée récemment, mais avec un revêtement inconfortable et des barrières anti-intrusion non réglementaires aux entrées et sorties.
En sortant de cet ENS, peu avant d’entrer dans Corbeil-Essonnes, il n’y a pas d’autre solution que d’emprunter pendant 1 km l’ancienne nationale 448, étroite et à fort trafic, sans aucun aménagement cyclable, jusqu’au pont de Corbeil. Depuis le pont, une belle vue s'offre sur la ville de Corbeil-Essonnes, en particulier sur les Grands Moulins de Corbeil, avec son beffroi caractéristique.
Transports en commun
Cette section passe à proximité immédiate d'une série de gares RER, en particulier :
- la gare de Choisy-le-Roi, sur la ligne C
- les gares de Vigneux-sur-Seine, de Ris-Orangis et d'Evry val de Seine, sur la ligne D
- la gare de Juvisy-sur-Orge, au carrefour des lignes C et D
Prolongements possibles
Plusieurs bifurcations sont possibles à partir de cette section :
- À Charenton-le-Pont : vers la voie verte de la Marne,
- À Villeneuve-St-Georges : vers la voie verte de l'Yerres et vers l'allée royale,
- Au niveau de Ris-Orangis : vers les voies vertes de la forêt de Sénart et vers la coulée verte val de Seine-val d'Orge, .
Coordonnées géographiques
- Point de départ : 48.8556, 2.3512
- Point d'arrivée : 48.6140, 2.4854
Nos demandes
L’AF3V et les associations locales demandent de reprendre l’aménagement des parties en site propre sur la plus grande partie de cette section pour en faire des voies vertes conformes au cahier des charges national : revêtement de qualité, adapté à tous les usages, de loisir et utilitaire, sur une largeur adaptée, suppressions des barrières anti-intrusion, inutiles et très gênantes, en particulier au niveau d’Orly et entre Draveil et Corbeil-Essonnes. Ces demandes ont un espoir de concrétisation dans le cadre du projet de La Seine à vélo, relancé récemment en amont de Paris, et du déploiement du Réseau Express Vélo, dont une des branches utilise cet itinéraire.
Dernière mise à jour : le 15 décembre 2023
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