article du Club des villes et territoires cyclables et marchables
source : Club des villes & territoires cyclables et marchables
La troisième édition de la nouvelle collection technique et stratégique du Club, les dossiers du Club, apporte des éclairages sur les spécificités et le potentiel du vélo en territoires peu denses. Une publication nourrie par la diversité des actions menées par des collectivités territoriales.
« Le vélo n’a jamais été absent des territoires ruraux et peu denses. Mais, du fait d’un aménagement du territoire adapté à l’automobile, il en a été progressivement exclu », insiste Françoise Rossignol, présidente du Club des villes et territoires cyclables et marchables (CVTCM). En 2019, 2,3% des déplacements des zones rurales se réalisaient à vélo contre 79,5% en voiture (INSEE, EMD 2018-2019). Pourtant plus de la moitié des déplacements restent inférieurs à 10 kilomètres. Si le vélo a été marginalisé, la progression est sensible et les actions à conduire connues : création d’infrastructures cyclables sécurisées, planification de l’intermodalité, remise en selle…
Une expertise à hauteur des territoires
Les expériences de collectivités adhérentes du Club illustrent l’état des lieux sur les mobilités actives dans ces zones à faible et moyenne densité où vivent la moitié des français.es. La publication éclaire sur les politiques menées dans les communautés de communes Erdre & Gesvres (Pays de la Loire) et du Pays de Lumbres (Hauts-de-France), dans les communes de Dainville (Hauts-de-France), Mios (Nouvelle-Aquitaine), Loos-en-Gohelle (Hauts-de-France) et sur le Pôle d’équilibre territorial et rural de Sélestat (Grand-Est).
Plus de la moitié des collectivités du Club des villes et territoires cyclables et marchables (CVTCM) sont implantées dans des territoires peu denses.
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